Un article rédigé par Romain Bitot, 1ère ES 2 et David Collombier, 1ère ES1
L’oeuvre de Yoann Bourgeois nous propose de nombreuses références aux arts plastiques.
La présence de la plate forme sur scène est l’objet qui véhicule l’idée principale de l’artiste.
En effet, durant tout le spectacle, les danseurs chanteurs sont soumis aux lois de la gravité. Cette notion fondamentale dans la vie courante est visible dans une oeuvre d’Alexander Calder, un sculpteur américain ayant beaucoup contribué au renouveau des arts plastiques au XXème siècle. Cette oeuvre « Le cirque de Calder », représente des équilibristes et des acrobates exerçant leur métier sur une piste de cirque miniature (pas plus d’un mètre), donc confrontés aux lois physiques qui régissent notre monde et, par voie de conséquence à un certain nombre de risques.
Dans le spectacle de Yoann Bourgeois, les acteurs sautent, font des roulades ou essaient de rester « en vie » sur la plate forme parfois dressée à la verticale.
Dans une autre scène ou un danseur parvient à se hisser seul sur la plate forme verticale en s’asseyant sur la tranche, les pieds dans le vide, on ne peut s’empêcher de penser à Charles Clyde Ebbets et à ses photos de travailleurs dans les situations précaires imposées par la construction des gratte ciels à New York dans les années 1920-1930. La photographie « Lunch atop a skyscraper » reprend cette notion d’équilibre fragile à laquelle est confronté le danseur du spectacle.
Comme l’histoire d’une vie, « Celui qui tombe » nous rappelle que tout est question d’équilibre et qu’il en faut peu pour que tout s’effondre.