Voyage à Paris : Les costumes de la Flûte Enchantée

dimanche 12 mars 2017
par  Marie-Line Bouhatous

Mardi 7 février, les élèves de TL musique et arts se rendaient à l’Opéra Bastille voir La Flûte enchantée de Mozart.

Les costumes choisis pour cette mise en scène ont une fonction très symbolique, mais ne sont clairement qu’un élément secondaire, très simple, et n’ont pas vocation à être des objets esthétiques. Ils sont également très anachroniques : ce sont des costumes modernes. La costumière Petra Reinhardt a fait le choix de jouer exclusivement sur les oppositions de noir et de blanc, à l’exception de Papageno qui, en tant que personnage extérieur au conflit entre Sarastro et la Reine de la Nuit, ne prend pas parti et est identifié par un costume de routard, de voyageur.

...........................................................................................................................................

Les deux jeunes, Pamina et Tamino, sont vêtus de blanc tout au long de l’opéra : on peut y voir un symbole de leur pureté, de leur naïveté. La Reine de la Nuit et Sarastro, ainsi que leurs sujets respectifs sont, eux, habillés de noir, et même voilés. Les deux camps dissimulent, cachent leurs intentions comme leurs intérêts. Si la Reine de la Nuit le fait par méchanceté, Sarastro poursuit, lui, un but honnête. Pour cette raison, à la fin de la pièce, lorsque le subterfuge pour libérer Pamina des mains de sa mère est révélé, les sujets de Sarastro portent des costumes blancs, comme pour marquer la fin d’une période d’obscurantisme.

Meije L. TL1


Navigation

Articles de la rubrique