Le vendredi 13 décembre, nos élèves de terminale spécialité arts se rendaient au musée pour voir les œuvres de deux jeunes artistes.
Par des croquis ou des textes, nos lycéens vous font partager ces belles découvertes...
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« Zélie Nguyen est une jeune artiste au parcours déjà riche et varié. Diplômée de nombreuses écoles et Beaux-arts entre Strasbourg et Paris… Elle développe une pratique de qualité.
A travers son exposition temporaire au musée de Grenoble, elle explore contrastes et perspectives en s’appuyant sur une vision japoniste ou en s’inspirant de miniatures religieuses. Faisant ressortir des motifs et des ornements originaux jouant jusqu’au « trop », l’artiste nous projette dans une contemplation onirique du réel et du vivant. Perspectives décalées, couleurs explosives ou matériaux pauvres embellis. Son œuvre traduit un intérêt particulier pour les sujets environnementaux et sociétaux. Elle nous entraine au-delà des règles conventionnelles et des représentations pour interroger le réel. Zélie Nguyen nous offre une exposition engagée aux multiples textures… »
Juliette
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Zélie Nguyen
Le Repos , 2024, Huile sur panneau de bois, 80x60 cm.
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Devant Si rien ne bouge .
Carnet de bord de Capucine
« Zélie Nguyen est une artiste française de 22 ans qui plonge le spectateur dans un monde onirique et coloré, où les animaux et les architectures coexistent et nous offrent une œuvre hors du temps et surréaliste.
Dans son œuvre L’Exil, l’artiste représente un monde fantastique et coloré. Une antilope se trouve au centre de cette huile sur bois, comme le sujet principal du tableau. L’artiste utilise aussi des perspectives non linéaires pour donner de la profondeur à l’œuvre. Les mélanges de motifs japonais, italiens, indiens brouillent les pistes d’un monde réaliste et nous plongent au contraire dans un univers rempli de cultures différentes. Les couleurs douces renvoient au rêve et à la fantaisie.
L’artiste augmente le réel, car bien qu’elle documente d’une part son univers (animaux, costumes), le monde surréaliste qu’elle représente finit par l’augmenter nos perceptions. Les couleurs, les animaux sont plus vifs, plus grands qu’ils ne le seraient dans la réalité… »
Eloane.
Carnet de bord de notre élève Zélie...
Devant Le Refuge .
« La jeune artiste, exposée de manière temporaire au musée de Grenoble, Zélie Nguyen travaille sur l’imagination, le flottement et le rêve, à travers ses couleurs, ses motifs et une œuvre documentée, intégrant le réel.
Dans son tableau, Le Refuge, l’artiste utilise comme médium l’huile sur toile pour ses couleurs et ses rendus pastels. La perspective est empirique. Les oiseaux à gauche semblent réalisés à partir de documents. Le format 162 x 114 cm est scindé en deux, entre un espace ouvert et un lieu plus clos…
La perspective, les couleurs douces et les éléments représentés sont comme un appel à l’évasion. L’absence de figure humaine ajoute un aspect surréaliste. Les oiseaux issus d’un bestiaire (documentés) intègrent une part de réel dans une œuvre évoquant le rêve. L’espace clos et rose donne une impression de refuge.
On pourrait faire le lien avec l’œuvre de Salvador Dali, La Persistance de la mémoire (1931), le réel est distordu, mais intégré (montres molles) évoquant la même impression surréaliste de flottement. »
Baptiste
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Croquis de Marius
« Feu de joie est une peinture à l’huile sur bois de 46 x38 cm, réalisée en 2024 par une jeune artiste Zélie Nguyen. Visuellement on peut remarquer une scène où la composition est centrée autour d’une explosion et de deux loups qui passent juste en dessous. Le paysage s’apparente à un désert sans trop de relief. Les couleurs sont éclatantes, vives, apportant à l’œuvre un aspect exotique et insulaire.
L’artiste joue avec les textures. Par endroits, on peut voir le bois du support apparaître au niveau des aplats, ou encore au niveau du ciel. Sur les bords de l’œuvre, le bois est enluminé avec de la feuille d’or. On retrouve encore, dans cette peinture une ambiance plutôt étrange liée notamment au placement des différents éléments ou à la composition elle-même. Le motif des chiens sous une explosion semble presque absurde et irréel. Ce sentiment est encore accentué par le fait qu’il n’y a aucune trace d’une présence humaine. Le temps semble figé, la scène est mystérieuse, l’ambiance est onirique… »
Marius
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Il s’en faut peu , 2024, Huile sur toile, 146x114 cm.
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Devant Si rien ne bouge .
« L’artiste peint à l’huile sur du bois contreplaqué. Par une fine couche de peinture, elle laisse transparaitre les rainures de ce support ordinaire afin de le sublimer. En guise de sous-couche Zélie Nguyen utilise une peinture dorée, ce qui permet de faire ressortir plus vivement les couleurs. En effet, les nuances utilisées sont très évocatrices des inspirations de la jeune artiste traversée par deux cultures. D’une part, le doré juxtaposé au bleu (entre roi et Majorelle) qui fait écho aux enluminures qui peuplaient l’art occidental au Moyen Age, d’autre part dans une période plus proche de nous des éléments qui sont proches du Surréalisme. L’influence de ce mouvement se ressent dans les couleurs vives et contrastées, ainsi que dans la perspective empirique qui déforme la réalité donnant aux tableaux des apparences oniriques (…) Les sujets de prédilection de l’artiste sont des paysages habités d’animaux ou des représentations d’intérieurs. L’Asie semble aussi avoir marquée l’artiste, nous pouvons distinguer des représentations de motifs proches de ceux observables sur les façades du Taj Mahal (mogholes) pour Si rien de bouge (2014). Elle peint aussi des kimonos pour Le Refuge, des animaux typiques de l’Orient comme le pinson pourpre, ou use de l’usage de la perspective caractéristique des estampes japonaises et du Japonisme pour La Pudeur. Zélie Nguyen peuple ses œuvres de nombreuses références au continent asiatique, témoin de son goût pour cette culture qu’elle souhaite partager. Elle semble mener une sorte de quête identitaire et questionne à travers son art un métissage générationnel et culturel. »
Capucine
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« Nous pouvons mettre en lumière une des peintures ayant pour titre Il en faut peu. Dans cette œuvre, un grand bâtiment est représenté. Il est ouvert des tous les côtés, donnant accès à une immense pleine verte semblant s’étendre à l’infini. Un lévrier est peint au centre, derrière un grand feu. Il y a de nombreuses possibilités d’interprétations de l’œuvre avec ces motifs semblant figés dans le temps et dans une réalité différente de la nôtre… »
Zélie
Carnet de bord de Maïa
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Carnet de bord de Juliette
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Carnet de bord de Baptiste
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Luca Resta
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Carnet de bord d’Elias
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