« Le réalisateur porte un regard original sur les stations de sport d’hiver. Cet endroit sensé représenter le bonheur et la joie, est ici la scène sur laquelle va se dérouler un drame familial. L’ambiance est oppressante, la montagne domine, grande et silencieuse » Salomé G.
« Le réalisateur filme la station de façon particulière, qui nous interpelle. On ne voit jamais d’autres famille skier ou s’amuser… Au contraire de nombreuses scènes montrent l’envers du décor, le fonctionnement de la station avant que les touristes arrivent la nuit. Sur les quatre saisons de Vivaldi, il nous montre les machines qui permettent le fonctionnement de la station. Les dameuses, canons à neige, tuyaux à explosion », moto neiges qui paraissent effectuer une sorte de danse, de spectacle étrange. Les détonations pour déclencher les avalanches peuvent être comparés à ceux des feux d’artifices. La musique accompagne ces effets.
Mais le spectacle ressemble aussi à une bataille, les chaînes des dameuses évoquent celles des chars d’assaut. Les détonations, les bruits des combats. On a l’impression qu’une bataille se déroule chaque nuit ente la montagne et les humains. Les hommes cherchent à l’aménager, l’urbaniser pour permettre l’accès facile aux touristes. »
Aurélie C
« Le réalisateur porte deux regards différents sur les stations de sport d’hiver : il montre un regard positif en présentant un lieu très beau et très luxueux… Il montre aussi un regard négatif, car c’est un endroit dangereux, avec des avalanches… »
Alice F.
« Le réalisateur filme la station comme un milieu hostile. Chaque nuit il montre la violence des tempêtes, le ballet des dameuses comme des monstres mécaniques. La station est vide, les personnages évoluent seuls en vase clôt. Les pistes sont désertes, tout comme les couloirs de l’hôtel. La seule foule présente dans le film est oppressante, puisqu’il s’agit du groupe de fêtards… je n’ai pas bien compris cette scène, à moins qu’elle veuille montrer que dans cet univers, les moments de bonheur sont détachés des personnages. »
Etienne M.
« Je trouve que dans ce film, l’univers de la station de ski est représenté comme un personnage à part entière. Il enferme des personnages, les empêchant de voir plus loin que le lieu où ils sont enfermés. Au fur et à mesure que les personnages plongent dans leur dispute de couple, la station se métamorphose, en passant d’un lieu luxueux pour passer des vacances idylliques à un labyrinthe géant dont il est impossible de sortir. Chaque avalanche renferme un peu plus les personnages sur eux-mêmes. »
Elio D.
« Rien n’est jamais sûr dans les stations de ski…tout comme dans n’importe quoi d’autre dans la vie ! »
Léa P.
« Le réalisateur montre que les stations sont des endroits sécurisés et contrôlés… mais en vérité quelques fois, il peut y arriver des catastrophes ! »
Carla B .
« On voit aussi que les montagnes sont beaucoup aménagées par l’homme, avec toutes ces machines et les canons » Marie
« Les objets connectés prennent peu à peu la place du quotidien de la famille, ce qui met un frein aux interactions sociales » Romane A.
« La montagne apparaît comme un univers inquiétant et dangereux, mais surtout très mécanisé » Aurélie C
« Les plans de la montagnes paraissent immenses. On ne voit presque jamais le ciel et la montagne est gigantesque comparée aux personnages… Ce qui rappelle que les humains n’auront jamais le dessus sur la nature… »
Léa P.
« On est dans l’intimité de la famille, on est dans un cadre de malaise… Une position gênante pour le spectateur »
Romane A.
« Le film donne une vision réelle, sans rien cacher, sans tabou, d’une famille qui tombe dans la folie… » Fanny S.
« J’ai beaucoup aimé ce film, qui fait réfléchir à ce qui est vraiment important »
Eve S.